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Un second essai esthétique avec des images très dures de la réalité de la guerre. La caméra embarquée du missile, le viseur du tireur et le discours du militaire préparant l'action sont sans aucun doute les meilleurs outils pour se rendre compte de ce qu'est vraiment un acte de guerre du fait de leur conception "mécanique". Des images qui ont pour but de servir l'opérateur, et non l'inverse à la manière de celle de NYsept1101. Le noir et blanc issu de l'infrarouge sur le systématisme des explosions, les mouvements de la caméras provoqués par les capteurs et les changement d'azimut des avions viennent s'appuyer sur le rythme musical. Cette juxtaposition a pour effet de rendre le contenu des visuels presque fictif, irréel et finissent par laisser la place à l'aspect esthétique de ces séquences.
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grOm et moi même avons préparé l'exposition METIS pendant les 10 jours précédant l'ouverture de cette dernière au public entre le 10 et le 23 février 2005 à l'Hôtel de Sauroy (58, rue Charlot 75003 Paris).
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